#StopTheTreaty 2025

1er juin 2025

Le 20 mai 2025, l'accord pandémique a été accepté par les délégués de 124 États membres, y compris la Suisse

L'organe intergouvernemental de négociation (INB) est chargé de rédiger et de négocier une convention, un accord ou un autre instrument international de l’OMS sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies.

L'accord a été approuvé lors de la 78e Assemblée mondiale de la santé, le mardi 20 mai 2025, avec 124 voix pour, zéro objection et 11 abstentions—les États-Unis et l'Argentine n'ont pas voté, étant absents lors de la tenue de l'assemblée.

Le traité doit être ratifié par les États membres avant d'être mis en œuvre et de devenir juridiquement contraignant.

Pour la Suisse, cela pourrait être le premier traité sur la santé qui soit appliqué, car elle a signé mais n'a jamais ratifié la Convention sur le tabac, adoptée par l'OMS en 2003

Les délégués qui représentent la Suisse

À ne pas oublier...

Les critères de l'accord de l'OMS pour déclarer une urgence pandémique se concentrent sur la propagation géographique, la pression sur les systèmes de santé, les perturbations socio-économiques et la nécessité d'une action internationale, mais excluent notamment les références explicites aux taux d'hospitalisation, au nombre de décès ou aux maladies graves en tant qu'indicateurs formels.

Cela soulève des inquiétudes quant au manque de clarté de ces critères et à leur utilisation potentiellement abusive dans un cadre juridiquement contraignant.

A noter que cet instrument juridique est destiné à complémenter le règlement sanitaire international (RSI)—modifié en juin 2024—qui devrait entrer en vigueur en 2026. Il est probable qu'en 2026, la population suisse sera invitée à voter pour ou contre une révision de la loi sur les épidémiessi un référendum facultatif aboutit. 

Le délai de renonciation «opting-out» à ces règlements de l'OMS révisés est fixé au 19 juillet 2025. La pétition contre ces règlements a récolté plus de 45,000 signatures.

«L’Alliance pour une Suisse libre (ABF Schweiz) poursuit son engagement en faveur du respect de la séparation des pouvoirs et des processus démocratiques. Des engagements internationaux aussi lourds de conséquences que l’Accord sur les pandémies de l’OMS ou que le Règlement sanitaire international requièrent la plus grande légitimité démocratique. Nous soutenons donc les efforts du Parlement visant à faire respecter la volonté clairement exprimée du législatif.»

Bien que le directeur-général de l'OMS rassure le public sur le fait que l'organisation ne peut pas imposer sa politique de santé, le traité proposé reconnaît explicitement l'OMS comme l'autorité directrice et coordinatrice du travail international en matière de santé (et de la science?) y compris pour la prévention, la préparation et l'intervention en cas de pandémie.

Et n'oublions pas que l'OMS joue un rôle central dans l'établissement de lignes directrices et de normes mondiales, en particulier dans le domaine de la normalisation biologique. En tant qu'agence spécialisée des Nations unies, l'OMS est chargée par sa constitution d'élaborer, d'établir et de promouvoir des normes internationales pour les produits biologiques et pharmaceutiques.

Pendant sa discussion au Forum Rolex à l'EPFL à Lausanne, le lundi 14 avril, 2025, Dr Maria Van Kerkhove, directrice de la gestion des épidémies et des menaces pandémiques, à l'OMS, fait remarquer que si le COVID-19 semble être un lointain souvenir pour beaucoup, les gens souffrent d'une sorte «d'amnésie collective» post-traumatique.

Cependant, les autorités de santé publique n'ont pas oublié et ont l'intention d'inscrire la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies dans le droit international afin de renforcer la gouvernance mondiale de la santé, les principaux points de cet accord sur les pandémies étant les suivants :

Alors que l'on peut se demander ce que la surveillance génomique de masse peut réellement apporter en matière de prévention des maladies, et la fiabilité diagnostique d'un test PCR utilisant un seuil de cycle (CT) de 40 et plus, le système PABS—l'une des parties les plus délicates à négocier—pourrait bien contribuer indirectement à la prochaine pandémie en rendant les séquences pathogènes accessibles dans le monde entier ce qui accroît le risque de violations de la biosécurité.

À propos du PABS saviez-vous que... ?

Le BioHub de l'OMS est envisagé comme une composante opérationnelle dans le cadre plus large du système PABS. Plus précisément, le système PABS devrait régir et normaliser la manière dont les agents pathogènes et leurs données génétiques sont partagés à l'échelle mondiale, notamment par l'intermédiaire d'installations telles que le BioHub.

«La Suisse et l’OMS renforcent la santé mondiale grâce au système BioHub»

Le système BioHub sert à échanger de manière sûre et réglementée des agents pathogènes présentant un potentiel épidémique ou pandémique afin d’accélérer le développement de contre-mesures. Dans le cadre de sa collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Suisse a apporté une contribution importante à la santé mondiale en ouvrant et en exploitant avec succès le premier BioHub de l’OMS au sein du Laboratoire de Spiez.

Rappelez-vous que les politiques du COVID-19 (PAS le virus) ont coûté plus de 16 000 milliards de dollars de pertes économiques dans le monde, ont retiré 1,6 milliard d'enfants de l'école et ont plongé 150 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté extrême. Des millions de personnes ont perdu leur emploi, fermé leur entreprise et se sont endettées, ce qui a logiquement entraîné une détérioration de la santé mentale, en particulier chez les jeunes générations.

N'oublions pas que l'origine de la pandémie de COVID-19 reste officiellement indéterminée, mais que le FBI, la CIA, l'ancien directeur du CDC Robert Redfield, l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson, le département américain de l'énergie et la sous-commission de la Chambre des représentants sur la pandémie de coronavirus estiment qu'il s'agit probablement d'une fuite de laboratoire.

Si l'origine de la pandémie n'a toujours pas pu être confirmée, c'est largement à cause du manque de coopération et de transparence de la part de la Chine (qui elle accuse les États-Unis), qui freine l'investigation approfondie d'une fuite de laboratoire à Wuhan. 

En avril 2025, l'Académie nationale de Médecine française publie un rapport sur le COVID-19 déplorant le manque de transparence de la Chine sur les origines du virus.

Le blocage de l’accès à de nombreux fichiers informatiques et à des prélèvements congelés de chauves-souris et l’absence réelle de données de surveillance épidémiologique confirment le manque de transparence des autorités chinoises et posent la question de leur crédibilité, malgré les accords internationaux concernant la déclaration d’épidémie.

Le rapport penche aussi sur une origine «laboratoire», mais ne prononce pas de conclusion définitive. À la fin du rapport, il y a quatre recommandations parmi lesquelles on trouve :

Améliorer la culture de sécurité et de sûreté biologique dans les laboratoires réalisant des manipulations génétiques sur des virus, par l’évaluation fine des risques, incluant ceux apportés par l’IA. Développer les formations pour sensibiliser à l’éthique de la recherche et à une meilleure responsabilisation face aux « recherches à risques ».

Consultez nos archives #StopTheTreaty

Aucune évaluation complète et indépendante analysant la gestion de la crise Covid-19 n’a eu lieu à ce jour, et nos appels aux autorités suisses et aux délégués de l'OMS sont restés sans réponse.

L'OFSP a publié un rapport d'évaluation de la gestion de la crise jusqu’à l’été 2021, mais il n'aborde pas les questions fondamentales. Depuis cette date, aucun autre rapport n’a été publié, par contre un rapport sur la révision de la Loi sur les épidémies a été rédigé en 2024.

Exigeons une enquête publique indépendante sur les questions fondamentales :

  • Est-ce que le virus était vraiment dangereux pour la grande majorité de la population?
  • Est-ce que les mesures telles que la fermeture des écoles et des magasins estimés «non-essentiels», le confinement, les obstacles visant à empêcher l'utilisation de l'hydroxychloroquine ou de l'ivermectine, le protocole hospitalier avec le Remdesivir, l'obligation du port du masque dans les écoles, la vaccination de masse et le certificat sanitaire 2G/3G, étaient utiles et vraiment justifiées?
  • Est-ce que les tests PCR, fabriqués par Roche et al., étaient un moyen fiable de diagnostic?
  • Quelle est l'origine du virus SRAS-CoV-2?
    Si ce virus est le résultat d'une fuite d'un laboratoire impliqué dans la recherche de «gain de fonction», comment éviter que cela se re-produise?
  • Quelles sont les mesures de protection dont nous disposons?
  • Est-ce que les mesures prises durant la crise étaient proportionnelles et bénéfiques pour la santé de la population?

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